A quelques jours du 80eme anniversaire de l'arrivee au pouvoir du chancelier Adolf Hitler, le 30 janvier 1933, la chanceliere Angela Merkel ,a declare :
".. nous avons une responsabilité permanente vis-avis des crimes du national-socialisme,…& pour l'Holocauste", dans un podcast, diffusé sur son site internet.
"Il faut dire clairement, génération après génération, et le redire: avec courage, du courage civil, chacun, individuellement, peut permettre que le racisme et l'antisémitisme n'aient aucune chance", . "Nous faisons face à notre histoire, nous ne dissimulons rien, nous n'enfouissons rien. Nous devons nous confronter à elle pour être à l'avenir un partenaire bon et digne de foi, par bonheur nous le sommes déjà aujourd'hui ", a-t-elle conclu.
L'Allemagne reaffirme a chaque occasion sa responsabilite du regime nazi & de ses crimes, contrairement a la Turquie qui non seulement refuse la continuite de l"empire ottoman , mais nie egalement l'existence du genocide des Armeniens de 1915-1923.
Génocide arménien (source wikipedia)
Le génocide arménien (Հայոց Ցեղասպանություն : Hayots Tseghaspanoutyoun en arménien, Ermeni Soykırımı en turc) a eu lieu d'avril 1915 à juillet 1916[1]. Les deux tiers[2] des Arméniens qui vivaient sur le territoire actuel de la Turquie ont été exterminés au cours des déportations et massacres de grande ampleur[3]. Il fut planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, le comité Union et Progrès, plus connu sous le nom de « Jeunes-Turcs », dirigeant l'Empire ottoman et engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux. Considéré comme l'un des tout premiers génocides du XXe siècle, il a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens d'Anatolie et du haut-plateau arménien[4].
Préparés et organisés depuis Constantinople, alors capitale de l'empire, les déportations et les massacres ont été mis en œuvre à l'échelle locale par les responsables des divers districts et provinces chargés de rassembler leurs administrés arméniens, ainsi que par les soldats et gendarmes ottomans qui escortaient les convois jusqu'au désert et procédaient eux-mêmes à des exécutions ou laissaient libre cours à la violence de groupes de bandits armés (surtout des Kurdes, qui étaient en concurrence séculaire avec les Arméniens dans le sud-est anatolien) ou de criminels libérés en nombre par les autorités afin de renforcer les rangs des forces combattantes ottomanes et regroupés dans ce qui sera connu comme l'« Organisation spéciale »[5].
Sa reconnaissance politique à travers le monde fait encore l'objet de débats et de controverses, à cause de la négation de ce génocide, notamment en Turquie. En décembre 2011, le génocide est reconnu par 21 pays[6].